Jérémy Berry

Reconnais l'occasion favorable

Dix habitudes à développer pour ne plus se laisser abattre par les maths

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Cette page est une traduction libre de l'article "Ten Ways to Survive the Math Blues" de Murray Bourne.

Comme je suis une quiche en maths et que je veux devenir une meilleure quiche, je cherche de bonnes idées.

Cet article pourrait t'intéresser si tu es dans un cadre scolaire.

Mots-clés :

  • Traduction
  • Maths
  • Apprendre
  • Astuce

Cette page est une traduction libre de l'article "Ten Ways to Survive the Math Blues" de Murray Bourne, publié en 2005.

Comme je suis une quiche en maths et que je veux devenir une meilleure quiche, je cherche de bonnes idées de recette.

Cet article pourrait t'intéresser si tu es dans un cadre scolaire. Ce n'est plus mon cas, mais je trouve qu'il y a quand même matière à réflexion.

L'article traduit

Se forger progressivement une vue globale

Cherche à savoir pourquoi tu vois ces maths là.

  • Qu'est-ce qu'elles ont à voir avec les autres cours (sciences, géographie, anglais, ingénierie) ? Tu pourrais faire des recherches à propos de la leçon de maths que tu étudies sur Internet en y adjoignant le terme "application"[^1].
  • Développe un sens de la destination : où veut-on t'amener avec une leçon et pourquoi on fait ça ?

Faire des maths est obligatoire dans la plupart des pays du monde, il doit bien y avoir une raison à ça...

Maîtriser, pour ne pas se faire maîtriser

Les maths sont très cumulatives. Tel la construction d'un immeuble pour lequel il faut des fondations solides, il est important de s'assurer d'avoir des bases assez ancrées avant de continuer.

Pourtant, de nombreux étudiants apprennent des trucs juste pour l'exam, puis les oublient rapidement, accumulant ainsi à des lacunes de plus en plus grandes (et se condamnant à se sentir de plus en plus nuls en maths).

Apprends pour ton futur toi, pas pour l'exam de demain. Comment faire ? Lis la suite.

Lire en avance

Il est fortement conseillé de lire au début de ta semaine le cours de maths de la semaine suivante.

Pourquoi se charger comme ça ? C'est pas une charge, c'est un investissement pour ton futur toi ;-) Tu ne comprendras pas tout ce que tu liras, mais :

  • D'une part tu verras comment ce qui sera vu cette semaine s'intégrera dans la suite (il y a souvent une progression).
  • D'autre part la semaine suivante tu seras déjà sensibilisé aux notions qui seront abordées. Le cours au lieu d'être un stress, sera comme une révision : tu comprendras mieux et tu retiendras mieux !

Un petit effort en amont, pour de moindres efforts en aval.

Utiliser plus d'une ressource

Il arrive souvent que tu ne puisses pas suivre les explications du prof : il n'a pas le temps, personne n'ose poser de question, le prof ne se rend pas compte que c'est trop délicat, ... Et le manuel du cours peut être obscur ou confus.

Dans ces cas-ci, tu peux emprunter 2 ou 3 manuels similaires au tien dans le CDI (si tu es au lycée ou en prépa) ou la BU (si tu es étudiant) et lis ce qu'ils disent sur la notion incomprise.

Souvent, ils contiennent des diagrammes, des images ou des explications qui peuvent conduire au tant souhaité moment "Ahhh ! J'ai compris !"

Ajout : tu peux aussi chercher sur Youtube pour des vidéos.

Se garder d'une critique trop facile contre les enseignants

Enseigner les maths n'est ni simple, ni facile.

Les enseignants doivent faire des gros efforts pour rendre les maths intéressantes et à les contextualiser[^2].

C'est facile de blâmer un prof pour une mauvaise note, mais qui est vraiment responsable de ton avenir ?

Forger, pour devenir forgeron

Tu ne t'attendrais pas à pouvoir jouer de la guitare ou conduire une voiture sans pratiquer avant ?

Eh bien (malheureusement), c'est pareil pour les maths : il faut pratiquer, pratiquer, pratiquer, en faisant des exercices.

Mais ne te laisse pas abattre : utilise tout ce que tu as à disposition pour persévérer (Internet, ton cours, des livres de la bibliothèque, ...).

Apprendre à mieux gérer son temps

Commence un devoir dès que tu le reçois. Lis-le et fais le maximum avec ce que tu sais, mais cela ne veut pas dire de les finir !

Il y a peut-être des choses que tu n'as pas encore vues en classe et qui sont nécessaires pour finir le devoir. Cela te permettra de mieux jauger l'importance d'une notion en classe, quand elle sera vue, grâce au devoir.

Bref, le plan c'est : fais ce que tu peux, dès que tu le peux. Et garde en tête que ne pas planifier, c'est un peu planifier d'échouer (et c'est un peu augmenter ses chances de se stresser à mort avec tout à faire au dernier moment).

Ne plus tomber dans le piège de copier un pote pour se sauver la mise

De toute façon, il a probablement de mauvaises réponses.

En plus, beaucoup d'étudiants n'apprécient pas qu'on leur demande de copier leur devoir, mais ils ont trop peur de gâcher une relation pour dire non.

Hé ! Tu peux comprendre par toi-même et faire ce devoir ! Aie confiance en tes propres capacités.

Ne jamais abandonner... Jamais !

Les mathématiques font appel à une autre partie du cerveau que la plupart des autres matières scolaires.

C'est souvent stressant de ne pas réussir à comprendre quelque chose, alors on peut se décourager. Dans ce cas, le mieux est de travailler sur autre chose pendant un moment. Laisse de l'air à ton cerveau, avant de revenir bosser sur une notion.

Garder le sens de l'humour !

Face à l'adversité, ne pas perdre la capacité de rire de soi et de ses erreurs est important. Ça déstresse et favorise la résilience.

Les erreurs ne sont pas la fin du monde, c'est au contraire le début d'un véritable apprentissage !

Ce que j'en retire, hors cadre scolaire

Bon ! C'est bien beau tout ça, mais ça nous dit surtout quoi faire, mais pas toujours comment le faire. C'est normal, c'est assez bref. Alors ne cédons pas à la critique facile.

Ce blog est en quelque sorte un carnet de voyage vers des "comment". Je partagerai ici mes découvertes sur comment mieux apprendre les mathématiques, et peut-être même pouvoir les apprécier !

[^1]: "Application de la trigonométrie", "application de l'exponentielle", ...

[^2]: C'est-à-dire à faire en sorte que les formules ne sortent pas de nul part, juste pour nous enquiquiner, mais de montrer qu'il y a eu un vrai intérêt à les inventer.